Il y a des périodes ou l’on se fait un peu chier. Des périodes de morosité créative, pendant lesquelles on a pas grand chose à se mettre sous la dent. Et donc à partager (ce qui explique en partie notre baisse de tension). Entre les truc vus, revus et pas corrigés, les délires super-hypra élitistes genre « que tu mettrais jamais en dehors d’un podium à la Fashion Week » il y a des périodes comme ça ou la passion nous quitte.

Depuis une petite année par exemple, on ne sait pas bien ce qui se passe… mais c’est plutôt calme, voir tristoune. Comme si la folie des années 2005 – 2015 commençait à s’effriter, laissant place à la répétition, à l’ennui, voir à la médiocrité. Aussi bien en terme de visuel que de concept, de message ou de qualité. Certes ça fait vieux con. Mais de temps à autres, il faut dire ce qui est, quitte à casser l’ambiance.

Heureusement, il n’y a jamais vraiment de fatalité. Le monde est fait de cycles qui se nourrissent les uns les autres. Toucher le fond, souvent, c’est rebondir. Malgré tout, des marques et des artistes résistent encore et toujours. On ne s’amusera pas à en citer, car il y en a quand même un sacré paquet ! Puis des passionnés naissent chaque jour. Et un panel d’artistes incroyable sévit aux alentours, notamment dans l’univers de la pop-culture, du geek-art, de la typographie ou du tatouage. Un potentiel sans fin, largement inexploité… Gageons que notre sacro-saint Teesh les inspire à nouveau. Qui sait.

Le futur est toujours porteur d’espoir et le tableau n’est donc pas si noir. Mais quand même, on sert la gorge. Et ça nous amène naturellement à réfléchir… A notre toute petite échelle, on a esquissé un (autre) très grand projet. On ne peut pas en dire plus pour le moment. L’avenir nous dira si nous sommes capables de le porter. Rendez-vous dans quelques mois (ou années) pour le reveal… ou pas ! God save the Fools.